Activité physique et rééducation

L’activité physique est fondamentale dans cette pathologie. C’est une donnée qui est relativement nouvelle. Des études scientifiques sérieuses, parues dans les plus grandes revues neurologiques  ont comparé des patients qui avaient ou non une activité physique et ont montré des différences significatives en terme de qualité de vie, de symptômes et notamment de fatigue, et même de degré de handicap.

Une activité physique adaptée et/ou de la kinésithérapie peut et doit être proposée à tous les stades de la maladie, quel que soit le degré handicap même à des stades très précoces.

Il peut être intéressant de prendre l’avis d’un médecin rééducateur pour des conseils, même à un stade débutant de la maladie.

 

Avant on conseillait de s’arrêter dès le moindre signe de fatigue mais en fait l’objectif est un reconditionnement à l’effort et une montée en puissance progressive. L’idéal serait  d’essayer d’aller chaque fois un petit peu plus loin mais sans dépasser ses limites.

 

Comment ça marche, pourquoi ?

Bien sûr, il y a le bénéfice apporté par l’entretien de la souplesse articulaire, la lutte contre la spasticité, le maintien de la force musculaire…

Mais il y a probablement aussi une mise en jeu de phénomènes de plasticité cérébrale : le système nerveux trouve d’autres moyens de fonctionner en établissant de nouvelles connections nerveuses.

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