Est-ce que les traitements en cours ou à venir contre la sclérose en plaques pourraient éviter et/ou diminuer d’autres maladies auto-immunes ?
Effectivement certains immunomodulateurs et immunosuppresseurs peuvent avoir une action sur le traitement de fond de la sclérose en plaques et également sur une maladie auto-immune associée. C’est le cas, par exemple, pour les anticorps anti CD20 comme le RITUXIMAB dont est dérivé l’OCRELIZUMAB qui est un produit qui va sortir pour le traitement de fond des formes avec poussées et des formes progressives.
Historiquement l’IMUREL et le CELLCEPT étaient également donnés dans le traitement de fond de la sclérose en plaques et sont également des médicaments prescrits lors des maladies auto immunes comme la maladie de Crohn.
Par contre, certains traitements comme le LEMTRADA peuvent, au contraire, déclencher des maladies auto immunes de façon retardée notamment des dysthyroïdies.
Il ne faut pas perdre de vue que les patients atteints de sclérose en plaques ont un « terrain » de maladie auto immune souvent familiale et qu’il y a une incidence un peu plus élevée de maladie auto immune associée comme les dysthyroïdies, les polyarthrites rhumatoïdes, les maladies de Crohn, les anémies hémolytiques.
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