Que faire en cas de poussée ?

Il faut être sûr qu’il s’agisse d’une poussée et non d’une aggravation transitoire de séquelles liée à la chaleur, à une infection… Il faut aussi se laisser un peu de temps car une poussée dure par définition plus de 24 heures.

Quoi qu’il en soit l’idéal est d’en discuter avec son neurologue et/ou son médecin traitant pour confirmer l’existence d’une poussée et envisager la réalisation d’un flash de corticoïdes. Celui-ci n’est ni urgent ni obligatoire. En effet, les corticoïdes ont démontré qu’ils accéléraient la récupération en « nettoyant plus vite l’inflammation » mais ne garantissaient pas à terme une meilleure récupération. Ils ne diminuent pas le risque d’atteinte axonale et donc de séquelles.
Ils sont donc préconisés en cas de symptômes invalidants pour raccourcir leur durée, limiter l’immobilisation du patient et le retentissement des symptômes sur sa vie quotidienne.

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